Réservé aux abonnés

Un homme participe au référendum de rattachement de la réfionde Donetsk à la Russie, mardi, à Marioupol. STRINGER/AFP

ANALYSE - Alors que de nombreux Russes s’exilent, le Kremlin veut présenter les régions envahies comme appartenant à la mère patrie.

Correspondant à Moscou

Les résultats, sans surprise, des référendums dans les régions prorusses ou récemment «libérées» en Ukraine devraient conduire dans la foulée à leur annexion pure et simple par Moscou. «Un point de non-retour sera bientôt franchi», a déclaré mardi Sergueï Axionov, le gouverneur de Crimée, territoire lui aussi annexé en 2014 après un référendum non reconnu par la communauté internationale. «Ces territoires deviendront des sujets à part entière de la Fédération de Russie. Nous n’y mènerons plus une opération militaire spéciale (terminologie officielle pour désigner l’invasion lancée le 24 février dernier, NDLR) mais une opération antiterroriste (comme ce fut le cas en Tchétchénie). Maintenant, nous allons nous battre pour notre propre terre», a ajouté M. Axionov.

Un vote sous les bombes

Qualifiés de «simulacres» par l’Ukraine et ses alliés, suscitant de la réprobation jusqu’à Pékin et Ankara, les référendums se sont déroulés sur cinq jours dans quatre régions - Donetsk, Louhansk, Zaporijjia…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

La liberté n’a pas de frontière, comme votre curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille