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Poutine visé par un mandat d’arrêt de la CPI : “Son monde s’est rétréci”

Analyse.

Déjà persona non grata en Occident, le président russe voit ses possibilités de déplacements encore compliquées par le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale.

Poutine visé par un mandat d’arrêt de la CPI : “Son monde s’est rétréci”
Poutine visé par un mandat d’arrêt de la CPI : “Son monde s’est rétréci” Aurélie Boissière / Courrier international

“Si Poutine entre sur le territoire allemand, il sera arrêté et remis à la Cour pénale internationale” (CPI), a fait savoir le 18 mars le ministre de la justice allemand, Marco Buschmann. L’Allemagne compte, avec la France, parmi les 123 pays qui ont signé et ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI. Autant de territoires dans lesquels le président russe et sa commissaire aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, s’exposent à une arrestation depuis qu’un mandat a été émis contre eux le 17 mars.

Les États parties du statut de Rome sont tenus d’exécuter les mandats d’arrêts émis par la CPI de La Haye. Si celle-ci ne procède pas elle-même à des arrestations, elle compte sur les pays membres pour fournir “une coopération concrète à tous les stades des activités de la Cour”.

Au lendemain de la visite du président russe dans le Donbass occupé, Unherd commente : “Poutine est maintenant un homme recherché. Ce dernier déplacement vise à ne pas paraître comme un fugitif en cavale, mais comme un dirigeant qui ne se laisse pas intimider.”

“C’est humiliant en plus d’être gênant”

Moscou ne reconnaît pas la Cour pénale internationale, et, à moins d’un hypothétique changement de régime en Russie, y “traduire un citoyen russe, quel qu’il soit, reste très peu probable”, note La Vanguardia en Espagne.

Sans arrestation, pas de procès : la CPI “ne permet pas de procès par contumace”, observe aussi la T

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