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Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, le 10 janvier. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

ENQUÊTE - La présidente du RN a fait de cette réforme l’un des cœurs de son engagement politique.

Janvier 2007, sur le plateau de Canal+. Marine Le Pen, à l’époque, n’est pas encore présidente du Front national, et toujours fidèle à la ligne de son père. C’est donc avec conviction qu’elle assure, le regard droit: «Évidemment, dans les années à venir, il faudra très probablement augmenter le temps du travail, sinon les retraites ne seront pas payées. Il faut dire la vérité aux Français.». C’était il y a seize ans.

La déclaration, depuis, a bel et bien été enterrée. En un peu plus d’une décennie, le discours de Marine Le Pen a pris le contrepied de celui de son père, si bien qu’elle s’est imposée, au fil des ans, comme la défenseur ultime de la retraite à 60 ans. «Sur la question des retraites, c’est à partir de 2011, qu’il faut analyser mon discours. C’est à ce moment-là que je commence à m’exprimer librement, puisque, jusqu’à ce que je sois présidente, j’étais porte-parole d’une ligne qui n’était pas intégralement la mienne», assure aujourd’hui au Figaro celle qui aimerait oublier ces…

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