La présidente du Parlement, Yaël Braun Pivet, estime que le projet de loi sur l'électricité achetée " devrait être adopté d'ici fin juillet, jusqu'à début août". Des mesures seront appliquées dès la rentrée.
Présidente du Parlement Yaël Braun Pivet,Compte tenu du contexte économique et sociale des Français, nous pensons que laloi sur le pouvoir d'achatdoit être adoptée rapidement. "Parce que le projet de loi a été annoncé mi-juillet, il doit être adopté d'ici fin juillet, jusqu'à début août, pour avoir un impact très rapide sur les Français."Elle est le 3 juillet Déclarée dimanche Dimanche dans l'émission "Dimanche en politique" deFrance3.
Relisez :Pourquoi la méthode du "pouvoir d'achat" n'est-elle pas si facile à réussir cet été
Premier test
« Toutes les parties que nos compatriotes souhaitent apporter le plus rapidement possible à cette difficulté pour remplir le réfrigérateur à la fin du mois. . Nous devons donc y être très sensibles collectivement . "Elle a plaidé, mais la nouvelle composition du parlement et l'absence absolue de majorité font divers groupes politiques.
Avec la perte de la majorité, leRenaissance Group devra peut-être faire face à une opposition plus forte. En particulier, puisqu'il s'agit de la première loi étudiée en un demi-cycle, cette première conférence politique sera un test des oppositions pour s'affirmer dans cette nouvelle donne politique.
De son côté,l'adjoint d'Insoumis Éric Coquerela refusé de confirmer si son groupe était favorable au projet de loi. Il est peu probable que les bureaux parlementaires l'acceptent. Ensuite, je proposerai un plan de correction. Vous pouvez déjà voir les attitudes de la majorité et des autres groupes. On verra bien », a-t-il déclaré surBFMTVce dimanche.
Lire aussi : Pouvoir d'achat : LR peut tester son opposition au "ni obéissant ni stérile"
Risque d'obstruction ? "Il y a des règles"
Interrogé sur la possibilité d'un report de calendrier si une discussion s'enlise, le président du parlement chargé de la médiation de la discussion est plutôt confiant. « Les parlementaires de tous bords pourront discuter et amender dans le cadre de notre constitution »,, a-t-elle déclaré. "Il y a des règles et le projet de loi fixe le cadre dont on peut discuter. On ne peut pas discuter de tout. Notre discussion doit porter sur le projet de loi présenté par le gouvernement.", se souvient-elle.
Parmi les mesures du projet de loi figurent notamment "l'aide alimentaire d'urgence" de 100 € par foyer et 50 € par enfant le plus modeste. Ce texte prévoit une aide sur le prix de l'essence, ainsi qu'une aide au logement.