"Il faut remonter à 2003 pour retrouver un tel déficit", indique Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, dans une note du 30 septembre 2022. Au 20 septembre 2022, la production cumulée des prairies permanentes est déficitaire de 33 % à sa moyenne sur la période 1989-2018.
Pluies insuffisantes
Les précipitations survenues à la mi-août n’ont pas suffi à compenser la sécheresse et les fortes chaleurs qui ont sévi au printemps et à l'été. "Du 20 juin au 20 septembre, le déficit de la pousse estivale atteint 58 % au niveau national", illustre le ministère.
Depuis le début de l'année, la pousse cumulée est déficitaire d'au moins 40 % dans une région fourragère sur trois. "Sur la période estivale, le déficit dépasse 90 % dans les Pays de la Loire, les Hauts-de-France, l'Île-de-France et la Normandie."
