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Près de 91.000 votants, influence de Laurent Wauquiez... Les clés du scrutin des Républicains

Alexandre Chauveau, édité par Yanis Darras 06h20, le 04 décembre 2022

Les membres des Républicains ont jusqu'à ce dimanche soir pour désigner les deux finalistes de l'élection à la tête du parti de droite. Nombre de votants, influence de Laurent Wauquiez au sein de l'élection… Difficile de prédire un perdant, tant les clés du scrutin sont nombreuses. 

Qui d'Éric Ciotti, Aurélien Pradié ou Bruno Retailleau, sera qualifié pour le second tour de l'élection du nouveau président des Républicains ? Le vote pour le premier tour est ouvert depuis ce samedi et doit se terminer ce dimanche soir à 18 heures. Mais pour le moment, l’incertitude est grande à quelques heures du résultat.

Des milliers de "nouveaux inscrits"

Car le scrutin des Républicains, qui se déroule quasi-exclusivement en ligne, recèle quelques originalités. La première : le nombre de votants. Les Républicains revendiquent plus de 91.000 adhérents, soit 40.000 de plus qu’au mois de juin dernier. Les trois candidats se sont battus pour faire adhérer un maximum de militants, notamment Éric Ciotti dans les Alpes-Maritimes. Le vote de ces "nouveaux inscrits" pourrait donc, en cas de forte mobilisation, peser dans l’issue du scrutin.

Autre interrogation, l’influence de Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes a publiquement soutenu Éric Ciotti, qui en a fait un argument de campagne. Le Niçois a indiqué qu’en cas d’élection, il ferait de Wauquiez le candidat de la droite pour la présidentielle de 2027.

L'actualité au cœur du scrutin

Et puis, on saura à l’issue du scrutin si la rupture souhaitée par Bruno Retailleau avec Nicolas Sarkozy sera payante. Des trois candidats, le Vendéen est celui qui a le plus plaidé le divorce avec l’ancien président et fondateur des Républicains.

Enfin, le résultat du premier tour donnera une indication sur l’importance des faits d’actualité, comme l’enquête du Parquet national financier sur le cumul d’emplois de l’ex-épouse d’Éric Ciotti par exemple, ou les propos de Grégoire de Fournas à l’Assemblée, condamnés par le député des Alpes-Maritimes, mais défendus sur le fond par Bruno Retailleau.