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Présidence des Républicains : Aurélien Pradié, le candidat d’une droite populaire

Aurélien Pradié n’a pas grand-chose à perdre dans cette campagne. Électron libre chez LR, il veut profiter de cette élection pour faire son trou politiquement. "C’est une très bonne école" confie-t-il, lui qui visitera une cinquantaine de départements en trois mois. Le député du Lot mise d’ailleurs sur les fédérations un peu moins garnies en nombre d’adhérents, mais où le taux de participation est très important. C’est le cas par exemple de la Dordogne, où plus de 80% des militants ont voté lors du dernier congrès.

Il sera pour cela aidé d’une vingtaine de porte-parole, qui iront le représenter dans la quarantaine de départements où il ne pourra pas se rendre.

Le spectre de la division

Le député du Lot cultive une ambition à plus long terme. Il s’est récemment déclaré favorable à des débats télévisés face à ses deux concurrents, ce qui a d’ailleurs fait grincer des dents Eric Ciotti et Bruno Retailleau, sans craindre de raviver le spectre de la division à droite. "Quand on fait 5% à la présidentielle, je ne vois pas bien le risque qu’on prend" ironise-t-il.

Aurélien Pradié veut aussi et surtout peser sur la ligne du parti, en investissant des sujets selon lui trop délaissés par LR, l’écologie, à travers le thème de l’eau notamment, ou la société d’hyperconsommation. 

Le pari d’une ligne plus sociale 

Le n°3 des Républicains fait le pari d’une ligne un peu moins axée sur le régalien que ses adversaires. Il rappelle d'ailleurs que les militants ont élu Christian Jacob à la tête du parti il y a trois ans, et préféré Valérie Pécresse à Éric Ciotti l’an dernier. Il prend d’ailleurs régulièrement comme référence à la victoire de Jacques Chirac en 1995 sur le thème de la "fracture sociale". 

Et comme pour continuer à marquer sa différence, Aurélien Pradié votera contre la réforme des retraites à l’Assemblée. Une réforme pourtant réclamée par la droite depuis 2017, mais que le député du Lot trouve injuste.