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Éric Ciotti et Bruno Retailleau (ici, le 21 novembre dernier) sont qualifiés pour le second tour. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP

ANALYSE - Quel que soit le vainqueur, il devra veiller non seulement à ce que de nouveaux déçus ne provoquent pas une nouvelle vague de départ de LR, mais aussi à faire rester ceux qui ne se reconnaissent pas spontanément en l’un des deux.

Encore une semaine de suspense. Pour attirer l’attention sur eux, les Républicains pouvaient-ils rêver mieux? Jusqu’à dimanche prochain, LR sera au centre du débat politique. Au soir de ce premier tour, il y a bien deux qualifiés, mais aucun favori, Éric Ciotti comme Bruno Retailleau ayant chacun une chance de l’emporter. Et il y a bien un vaincu, mais aucun humilié, Aurélien Pradié obtenant un score supérieur à celui que bien des cadres et élus du parti pronostiquaient.

Souvent pointés pour leur rétrécissement, Les Républicains peuvent être soulagés par ce premier tour. Plus de 66.000 votants, c’est une belle participation. Surtout quand on la compare aux 5000 électeurs au congrès d’EELV, parti qui se vante d’être le plus «participatif» ou aux quelque 12.500 adhérents macronistes qui ont porté sur les fonts baptismaux Renaissance, censé être le grand parti de la majorité au pouvoir. Les Républicains gardent un socle militant qui y croit encore. C’est insuffisant pour endiguer totalement…

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Le Figaro

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