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Présidence des Républicains : Retailleau s’attaque de nouveau à Sarkozy

Dans un entretien accordé au « Parisien », Bruno Retailleau a dénoncé « une entreprise de déstabilisation de la droite par Nicolas Sarkozy ».

Par LePoint.fr
Debut novembre, Bruno Retailleau avait deplore avoir  ete extremement decu par Nicolas Sarkozy  (photo d'archives).
Début novembre, Bruno Retailleau avait déploré avoir « été extrêmement déçu par Nicolas Sarkozy » (photo d'archives). © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

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« Il y a clairement une entreprise de déstabilisation de la droite par Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron. Cette entreprise vise à détruire et à disloquer la droite française. » Dès le début de son entretien accordé au Parisien, ce lundi 5 décembre, Bruno Retailleau donne le ton. Le candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR), qualifié au second tour face à Éric Ciotti, compte « reconstruire [le] mouvement » sur une ligne « clairement de droite » et entend pour cela opérer « une rupture, y compris avec Nicolas Sarkozy ».

Ainsi, s'il est élu, Bruno Retailleau envisage d'organiser un référendum au sein du parti pour savoir si, oui ou non, les Républicains souhaitent « une alliance avec Emmanuel Macron ». Avec ce sondage, le sénateur a l'intention de « lever toute ambiguïté » sur les rapports entre la droite et le parti présidentiel pour faire connaître avec exactitude ce que pensent les Républicains « sur l'immigration, le travail ou la dépense publique ». Car, il assure : « Il sera impossible de nous refonder, de reconstruire une droite française libre et indépendante si nous vivons avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. »

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Le candidat ne fait toutefois pas de mystère sur sa position : « Pour ma part, je n'ai jamais voté pour Emmanuel Macron, je n'ai jamais envisagé une quelconque alliance, car, pour moi, la politique, ce sont des convictions. Or, nos convictions ne sont pas les mêmes que celles d'Emmanuel Macron : il a sabordé le nucléaire, creusé la dette et augmenté l'immigration et l'insécurité », a-t-il ainsi déclaré au quotidien. Avant de lancer une petite pique à son adversaire direct dans la course à la tête du parti, en déclarant : « Je rappelle qu'Éric Ciotti a comme directeur de projet Geoffroy Didier qui avait fait une tribune en appelant la droite « à saisir la main tendue par Emmanuel Macron ». À bon entendeur…