France
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Président français de l'Union européenne : 4 avancées et 1 échec

Malgré les élections en France et la guerre en Ukraine, laprésidence de l'Union européenneexercée par Paris s'est avérée fructueuse. Cela nous permettra d'entreprendre un certain nombre de projets majeurs dans le domaine économique, dont certains sont en cours depuis 10 ans. Le progrès le plus remarquable concerne sans doute laconversion d'énergie. Vingt-sept États membres se sont mis d'accord sur une vue d'ensemble du« mécanisme d'ajustement carbone aux frontières »etsimplifient les taxes carbone aux frontières.

27 ministres de l'Économie se sont mis d'accord en mars pour voir le jour 2023. Il nécessite de l'acier, de l'aluminium, du ciment, de l'électricité, des engrais et beaucoup d'énergie. Pendant trois ans, ce mécanisme fonctionne sans impact financier. Puis, à partir de 2026, l'importateur devra commencer à payer. Dans le même temps, les entreprises européennes du même secteur doivent également payer pour le carbone qu'elles émettent. Cette taxe devrait être appliquée progressivement selon le calendrier jusqu'en 2035.

Abolition des véhicules à essence en 2035

27 ont également convenu d'une série de mesures vers l'économie. Il émet moins de CO2. La mesure la plus spectaculaire est l'interdiction de facto de la vente devéhicules neufs essence, diesel ou hybrides après2035. Le conseil a également confirmé l'objectif d'atteindre 40% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique européen en 2030. Cela demande un effort d'investissement considérable.

Une autre avancée importante est le commerce. L'Union européenne peine à revendiquer des intérêts pour la Chine et l'Inde. Elle a mis en place une procédure dite"Moyens Réciproques de Marchés Publics". Cela permet de sanctionner les pays qui n'ont pas ouvert leurs marchés aux entreprises européennes. Ainsi, par exemple, si une entreprise européenne ne peut pas faire la même chose en Chine, une entreprise chinoise ne peut pas construire un stade ou une ligne de chemin de fer en Europe.

Une plate-forme numérique mieux régulée

Le Président de la République a adopté deux manuels clés sur le numérique : Services numériques (DSA) et Marché numérique (DMA). Vous pouvez être fier. Ces deux textes visent à réglementer les grandes plateformes, à permettre plus de concurrence et à les rendre plus responsables des contenus qu'elles diffusent.

Enfin, une avancée significative concerne l'Europe sociale, oùest l'accord final sur le"salaire minimum approprié". Établir des règles de fixation des salaires minima pour chaque pays et prévoir des révisions régulières. Bien sûr, ce salaire ne peut pas être le même dans toute la coalition. Cependant, la directive pose vraiment problème en créant un mécanisme permettant aux pays d'Europe de l'Est de rattraper progressivement les niveaux de salaires en place en Europe de l'Ouest.

Non-imposition des multinationales

Pendant ce temps, le président français était confronté à un problème important. Il n'a pas réussi à atteindre leminimum d'imposition pour les multinationales. C'est une réforme essentielle à laquelle la France est très attachée. Grâce aux efforts de nombreux pays, dont la France, un accord a été trouvé l'an dernier dans le cadre de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui prévoit la création d'un impôt minimum de 40 $ dans le monde. 15 % pour les grands groupes. Il s'agit de lutter contre l'évasion fiscale des multinationales.

Cette mesure doit être traduite en droit européen. L'unanimité est requise. Or, la Hongrie a bloqué pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le projet... c'est donc au président tchèque de reprendre ce projet. Dans ce cadre, la France propose de contourner ce veto hongrois et de procéder à 26 en attendant que Budapest accepte de s'engager.