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L’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, lors de son arrivée, lundi, au palais de justice de Paris. Lafargue Raphael/Lafargue Raphael/ABACA

COMPTE-RENDU D’AUDIENCE - Pour la première fois, la bande-son des conversations entre Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert a été diffusée.

On connaissait le texte, dévoilé depuis des lustres ; voici la bande-son sur laquelle reposent les poursuites dans l’affaire dite des «écoutes Bismuth». Pour la première fois, les voix des trois prévenus, Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert, enregistrées par la police, résonnent dans une salle d’audience.

La surveillance de la ligne Bismuth, ouverte par l’ancien chef de l’État et son avocat pour se mettre à l’abri des interceptions, légales ou non, a donné lieu à la captation d’environ 150 conversations. L’accusation a retenu des extraits d’une vingtaine de discussions, soit une grosse heure de propos - mais une goutte d’eau au regard de l’océan verbal - pour asseoir sa théorie: désireux de voir aboutir un pourvoi en cassation formé pour récupérer ses agendas présidentiels, saisis dans l’affaire Bettencourt, M. Sarkozy aurait promis à M. Azibert, magistrat à la Cour de cassation, un poste au Conseil d’État monégasque en échange d’informations voire d’interventions auprès de…

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