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Irrités par «la forme», des élus ­dénoncent «le fond» du projet et ­sourient de concert à l’idée de rallier Bordeaux en moins de soixante ­minutes. Olivier Rateau/olrat - stock.adobe.com

RÉCIT - Les élus s’insurgent contre la nouvelle taxe spéciale d’équipement créée afin de financer la LGV.

Saintes (Charente-Maritime)

Une «fronde contre l’impôt» gagne actuellement 67 communes de Charente-Maritime et 14 autres en Charente. Leurs habitants et entreprises devront, dès 2023, s’acquitter de la nouvelle taxe spéciale d’équipement (TSE) censée financer la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, l’une des composantes du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). Leur tort? Résider, en théorie et selon l’État, dans l’une des 2 340 communes de Nouvelle-Aquitaine situées à moins d’une heure d’une gare desservie par la future LGV.

«Absurde», rétorquent à l’unisson les élus qui ne s’imaginaient pas si proches de la gare Saint-Jean de Bordeaux. Réunis ces derniers jours à Jonzac (Charente-Maritime), ils ont «unanimement» adopté une motion commune réclamant «le retrait immédiat» de cette TSE. «S’ils veulent ce train, qu’ils se débrouillent pour le payer», résume Claude Belot, sénateur honoraire et président de la communauté de communes (CdC) de la Haute Saintonge

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