Électricité.
La récente vague de froid de part et d’autre de la Manche, couplée à la baisse de la production nucléaire française pour cause de grèves et de maintenance, a failli priver d’électricité des Britanniques de plus en plus dépendants des importations.
Un vent d’inquiétude a balayé le Royaume-Uni. Coincé entre températures négatives et production éolienne en berne, le gestionnaire du réseau électrique britannique s’est résolu à déclencher son plan d’urgence, les 23 et 24 janvier : quelque 700 000 foyers du pays ont ainsi été invités à réduire temporairement leur consommation - éviter de faire tourner la machine ou repousser l’horaire du dîner - en échange d’une compensation financière.
L’objectif est simple : éviter le black-out, sur fond de production intermittente d’énergies renouvelables et de marché du gaz rendu imprévisible par la guerre en Ukraine. “Pour l’heure, les pénuries de gaz redoutées n’ont pas eu lieu, note The Daily Telegraph. Les centrales à gaz ont produit 46 % de l’électricité la semaine passée, b
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