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Une ancienne interview de Sandrine Rousseau à l'occasion de la parution d'un de ses livres a refait surface sur les réseaux sociaux.
© JULIEN DE ROSA / AFP
Cuisine sanglante
Ils étaient ainsi parfaitement déconstruits.
Jeune universitaire, la députée de la Somme écrivait des polars. Dans une émission de France 3 Lille archivée par l’INA qui date d’il y a quelques années et qui a ressurgi sur les réseaux sociaux, elle assurait la promotion d’un de ses ouvrages : « Épluchures lilloises ».
Le héros, la victime, accumule les conquêtes féminines. L’une d’elles, révoltée par ce Don Juan impénitent, le met à mort en l’épluchant avec un économe. Elle ne le tue pas avec un couteau ou un révolver mais avec un économe, une arme typiquement féminine…
À cette époque déjà, elle en voulait aux hommes. Depuis, ça n’a fait que s’aggraver. Regardez la en train d’éplucher une pomme de terre avec un sourire gourmand. Un moment de pure jouissance.
N’ayant pas lu son livre, nous ignorons ce qu’elle faisait avec l’homme ainsi épluché. Le dévorait-elle tout cru façon steak tartare ? Le découpait-elle en petits morceaux pour le faire cuire en papillote ? Utilisait-elle un hachoir pour transformer le malheureux mâle en saucisse ?
Sandrine Rousseau a écrit un deuxième polar au titre évocateur : « Qu’est-ce qui fait pleurer les flics ? ». À notre avis, c’est parce qu’on les épluche et qu’ils n’aiment pas ça. Notons que Sandrine Rousseau, en ardente féministe qu’elle est, a réclamé qu’on inscrive dans le droit un délit de non-partage des tâches ménagères. Nous approuvons et nous voulons bien à notre tour nous servir d’un économe.
