France
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Quatennens, Dupond-Moretti, symbole féministe de Rousseau... ces échanges houleux à l'Assemblée ce mardi

L'ambiance était électrique à l'Assemblée nationale ce mardi 4 octobre. Et pour cause, de nombreuses affaires ont été mises sur le tapis tels que les soupçons de violences conjugales d'Adrien Quatennens ou encore les soupçons de conflit d'intérêts d'Eric Dupond-Moretti.

Un début de séance très agité à l'Assemblée nationale. Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance, interroge la Première ministre sur les violences faites aux femmes. "Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnaît des faits de violences conjugales. Depuis plusieurs semaines, on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme", déclare-t-elle. Des propos salués par une ovation d'une partie de l'hémicycle et par la huée des députés Insoumis.

"Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnait des faits de violences conjugales"

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée, déclenche un tollé sur les bancs de La France insoumise pic.twitter.com/LZOVDDmaaS

— BFMTV (@BFMTV) October 4, 2022

Rappel à l'ordre pour Danièle Obono

Le socialiste Boris Vallaud a interpellé Elisabeth Borne sur la situation d'Eric Dupond-Moretti, renvoyé devant la Cour de justice de la République pour des soupçons de conflit d'intérêts. "Je ne crois pas qu’il soit démocratiquement sain que des décisions de l’autorité judiciaire soient commentées ici", a répondu la Première ministre, disant sa "pleine confiance dans la justice".

Et de poursuivre : "Le garde de sceaux n’est pas empêché, il est pleinement engagé, il voit ses moyens renforcés (…) un dispositif de déport a été mis en place."

En réponse aux propos d'Aurore Bergé, l'écologiste Sandrine Rousseau s'est levée et a fait un triangle avec ses mains. Selon le magazine Elle, il s'agit d'un symbole féministe apparu en 1972 et qui a régulièrement été vu lors de rassemblements pour le droit à l'IVG.

La députée LFI Danièle Obono, parmi les élus de la Nupes qui ont hué Aurore Bergé, a fait l'objet d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal.