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Quatre ministres se positionnent déjà pour la mairie de Paris en 2026

Gabriel Attal, Clément Beaune, Olivia Grégoire et Marlène Schiappa lorgneraient déjà sur le fauteuil de maire de la capitale, rapporte « Le Monde ».

Par LePoint.fr
Quatre membres du gouvernement, Gabriel Attal, Clement Beaune, Olivia Gregoire et Marlene Schiappa, affichent deja leurs ambtions en vue des elections municipales de 2026, a Paris. (image d'illustration)
Quatre membres du gouvernement, Gabriel Attal, Clément Beaune, Olivia Grégoire et Marlène Schiappa, affichent déjà leurs ambtions en vue des élections municipales de 2026, à Paris. (image d'illustration) © Frédéric Cirou / MAXPPP / AltoPress / Maxppp

Temps de lecture : 2 min

Après le fiasco de 2020, place à la rédemption pour la macronie dans la capitale ? Comme l'indique Le Monde, quatre membres de la garde rapprochée du chef de l'État auraient déjà affiché leurs ambitions pour prétendre à la candidature Renaissance lors des prochaines municipales à Paris, en 2026. Il s'agit de Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, Clément Beaune, ministre des Transports, Olivia Grégoire, ministre chargée des Petites et moyennes entreprises et enfin Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire.

Selon nos confrères, Clément Beaune et Gabriel Attal sont les deux ministres les plus prononcés dans cette course à la mairie de Paris, et ils n'hésitent pas à tacler la politique de son actuelle locataire, Anne Hidalgo, à de maintes reprises dans les médias. Si Olivia Grégoire et Marlène Schiappa se dévoilent moins, elles ne manquent pas d'afficher leur envie de structurer au mieux le parti présidentiel dans la capitale. Pour mieux loucher sur le fauteuil de maire ensuite.

Gare aux séquelles du scénario catastrophe de 2020

Mais ces désirs personnels à peine voilés suscitent de vives inquiétudes dans les rangs de la macronie, où les plaies du cuisant échec de 2020 sont à peine pansées. Après une bataille interne pour savoir qui du député Cédric Villani ou de l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux porteraient la candidature de La République en Marche, ce dernier avait plié bagage après la publication d'une vidéo privée à caractère sexuelle, propulsant Agnès Buzyn vers une défaite courue d'avance. L'ancienne ministre de la Santé avait recueilli 17,26 % des suffrages au premier tour, loin derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati.

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« Halte au feu ! », alerte Gilles Le Gendre, député Renaissance de Paris. « Clément, Gabriel, Marlène, Olivia et les autres n'ont aucune chance d'obtenir le soutien des militants, encore moins des électeurs parisiens s'ils installent entre eux, dès maintenant, cette compétition sauvage. Cette stratégie est aussi incompréhensible que suicidaire », déplore-t-il, en faisant référence aux interventions des quatre ministres.

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Pour trancher leurs désaccords, trois des quatre membres du gouvernement se sont réunis fin novembre au siège de Renaissance, à Paris, sous l'égide du patron du parti, Stéphane Séjourné, en l'absence de Gabriel Attal. Sur la table, les éventuelles alliances à venir avec la droite et la gauche, une potentielle modification du mode de scrutin, qui se déroule actuellement au suffrage indirect comme à Lyon et Marseille, que le parti présidentiel juge désavantageux pour sa part et trop favorable à la gauche, ont été évoquées. Preuve que la campagne et ses contours ont bel et bien débuté.