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Andreas Malm, en septembre 2022 au Canada.
Andreas Malm, en septembre 2022 au Canada.
Andreas Malm, en septembre 2022 au Canada. Jeremy Chan / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

PORTRAIT - Figure de proue de l'écologisme radical, le militant suédois a théorisé dans plusieurs ouvrages la nécessité du recours au sabotage dans la lutte pour le climat.

Maître de conférences en géographie humaine, écologue, auteur ou théoricien, le militant suédois Andreas Malm multiplie les casquettes. Âgé de 45 ans, cet homme au regard sévère et à l'air inquiet est surtout le maître à penser de l'écologie radicale.

Présent dans les rangs des militants opposés aux «méga-bassines» de Sainte-Soline lors de la manifestation interdite du 25 mars, ce personnage controversé s'est imposé dans le paysage médiatique européen sur les questions environnementales en théorisant l'utilité d'un certain usage de la violence dans le combat climatique, et notamment du sabotage.

«On se sentait presque plus en Cisjordanie que dans un pays d'Europe de l'Ouest»

Il ne parle pas français, mais il connaît une phrase : «Tout le monde déteste la police». Il aime le répéter à la presse, et aussi dans le rassemblement des militants d'extrême gauche présents à Sainte-Soline. Un «événement historique» selon lui, car il s'agit du premier «conflit social majeur» qui se déploie autour d'un dispositif d'adaptation au changement climatique.

Dans un entretien accordé…

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Qui est Andreas Malm, l'ultra-écolo suédois qui incite les militants d'extrême gauche au sabotage ?

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