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LA LETTRE DU PALAIS. Larcher, Baroin, Braun-Pivet, Ferrand, Copé : dans les couloirs du pouvoir, le jeu du « name-dropping » est lancé. Et chacun s’y voit.
Par Nathalie Schuck et Mathilde Siraud
Temps de lecture : 7 min
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Pas sûr que les troupes conviées le week-end dernier au congrès du parti d'Édouard Philippe, Horizons, aient tout retenu du discours prononcé à la tribune par Élisabeth Borne. Dans les allées du Parc floral de Paris, les bookmakers s'en donnaient à cœur joie, élus et conseillers spéculant sur la date de la fin de son bail à Matignon et sur son hypothétique remplaçant. Au sein de la majorité relative comme de la droite, les noms des successeurs potentiels de la Première ministre pullulent. Sans que nul n'ait la moindre idée des intentions, un rien obscures à ce stade, du président.
« Il faut nommer un nouveau gouvernement, un nouveau Premier ministre, puis Emmanuel Macron doit réunir le Parlement en Congrès à Versailles ou aller au journal télévisé de 20 heures pour livrer ses orientation...
