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Rapatriés de Syrie : principes humains

Pour la démocratie, la guerre contre le terrorisme ne consiste pas seulement à sauver des vies, mais aussi à protéger ce qui fait de nous des êtres humains. A cet égard, le respect des droits de l'homme n'est pas une option, sans parler des faiblesses. En ce sens, l'annonce faite ce mardi 5 juillet doit être saluée.La France a renvoyé 35 mineurs et 16 mères de famille,précédemment détenus dans des camps de prisonniers du Jihad dans le nord-est de la Syrie.

C'est un changement de pied. C'est la première fois que ce type d'opération est mené à si grande échelle depuis l'effondrement del'État islamiqueen 2019. Si l'Allemagne et la Belgique ont déjà retrouvé l'essentiel de leur population, le gouvernement français s'en tient jusqu'à présent à une réconciliation au cas par cas et a été sévèrement critiqué par les ONG et les Nations unies.

Hésitation des institutions publiques

L'hésitation des institutions publiques est due à plusieurs facteurs qui commencent par l'hostilité du public à la politique de retour. Ce n'est probablement pas un hasard si cette décision a été prise après une longue séquence électorale, et entre-temps elle n'aurait pas manqué d'être abusée.

Dans ce cas, il y a eu beaucoup de débats sur les risques à long terme. En fait, au moins une des femmes rapatriées au Japon l'année dernière est considérée comme un membre actif de Daech. Elle sera jugée. On sait aussi combien la réunification des enfants potentiellement scolarisés est complexe face aux atrocités. Ils vous accompagneront. Ces réserves sont clairement légitimes et ne s'appliquent pas à ceux qui choisissent de privilégier les principes humains aux principes de précaution. Cela implique d'accepter certains risques. La part qui distingue la société civilisée de la logique totalitaire du terrorisme.