Corruption.
Visée par un mandat d’arrêt international, la milliardaire, fille de l’ancien président angolais, est réfugiée aux Émirats arabes unis, où elle bénéficie d’un “visa doré” et d’une loi qui la protège. Les accusations qui pèsent sur elle en Angola et au Portugal sont pourtant lourdes, soulignent les médias de ces deux pays.
Se promener calmement dans les rues de Dubaï, exposer son quotidien sur les réseaux sociaux, c’est la vie que la femme d’affaires angolaise Isabel dos Santos, visée par la justice de son pays, a décidé de mener. Une vie de “fugitive tranquille”, souligne cette semaine l’hebdomadaire portugais Visão, au détour d’un portrait consacré à la fille de l’ex-président angolais José Eduardo dos Santos et de la championne d’échecs russe Tatiana Kukanova.
Un temps considérée comme “la femme la plus riche d’Afrique” par le magazine Forbes après les trente-huit ans de règne autoritaire et népotique de son père (mort en juillet), l’ancienne “princesse” d’Angola fait aujourd’hui l’objet d’un mandat d’arrêt d’international, rapporte le Jornal de Angola. Un mandat demandé à Interpol par le procureur général de la République, Hélder Pitta Grós, pour fraude contre l’État, blanchiment d’argent et association criminelle.
“Ses atouts : la loi fédérale de Dubaï et la citoyenneté russe”
Isabel dos Santos est notamment soupçonnée d’avoir siphonné des fonds de la co
Vincent Barros
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