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Red Bull Campo : le retour aux sources de Loïc Bruni

La saison n'est pas totalement finie pour Loïc Bruni. Quelques semaines après son titre de champion du monde de VTT de descente et sa deuxième place aux championnats de France, le descendeur remonte sur son vélo. Et pour une occasion bien spéciale. Pour la deuxième année, il organise - et participe - au Red Bull Campo, course de VTT ouverte au grand public et installée dans sa région d'origine, à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes). Le défi est simple : les quelque 170 participants s'élancent en même temps sur la piste, et Loïc Bruni, parti dernier, doit en doubler un maximum.

Cette course, c'est le champion lui-même qui l'a imaginée. « Il y avait déjà ce genre de format avec la Foxhunt en Irlande, nous a confié l'Azuréen, ce vendredi dans son fief. J'ai proposé à Red Bull d'organiser ça en France, chez moi, et ils ont tout de suite aimé l'idée. » Originaire de Cagnes-sur-Mer et formé au club de l'US Cagnes, à une vingtaine de kilomètres de Mandelieu-la-Napoule, Loïc Bruni a arpenté durant des années ces sentiers des Alpes-Maritimes, bien connus des locaux. Le spot était donc tout trouvé. La piste, longue de 5 kilomètres, s'apparente plus à une piste d'Enduro que de descente, mais conserve quelques passages techniques.

Un parcours « plus fluide »

Pour la deuxième année, Loïc Bruni a tenu à corriger quelques éléments du parcours : « On a fait une reconnaissance, nettoyé la piste pour qu'elle soit parfaitement en état ce samedi et que tout le monde puisse profiter pleinement. La piste est meilleure que l'année dernière, plus propre et plus fluide ». Quelques sauts et des virages ont été modifiés. Surtout, le départ, qui était très étroit et créait un goulot d'étranglement où les coureurs s'agglutinaient, a été réarrangé.

Loïc Bruni (au centre en jaune) donne ses recommandations. (Red Bull Content Pull)

Loïc Bruni (au centre en jaune) donne ses recommandations. (Red Bull Content Pull)

L'année dernière, le champion du monde avait terminé à la 14e place, après avoir notamment vécu une petite chute en début de parcours. Pourra-t-il faire mieux cette année, alors que le nombre de participants passe de 135 à 170 environ ? « Je n'ai pas vraiment d'objectif, même si je serais content de faire mieux que l'année dernière, assure-t-il. Ce que j'aime avec cet événement, c'est justement ce côté bon enfant. On s'amuse et c'est le principal, on n'est pas dans un esprit où il faut absolument gagner. » Bien loin, en effet, de la pression d'une Coupe du monde ou des Mondiaux.

« Ça se pousse, il y a du contact, mais ce n'est jamais mal placé ou mal intentionné »

Pour se frayer un chemin entre les compétiteurs, il faudra, pour Loïc Bruni comme pour les autres, savoir jouer des coudes. « Ça se pousse, il y a du contact, mais ce n'est jamais mal placé ou mal intentionné. C'est une super ambiance, ça fait du bien de faire ce genre d'événement », avoue le pilote. Son expérience lui permet de prendre un peu plus de risques, et il n'hésite souvent pas à doubler dans des petits espaces, ou avec des trajectoires dont lui seul a le secret. Dans cette discipline, les chutes peuvent bien sûr arriver. Pour encadrer l'événement, une quarantaine d'organisateurs et autant de bénévoles seront sur le pont samedi toute la journée, et installés tout au long du parcours balisé.

Il ne s'agit que d'une deuxième édition, mais Loïc Bruni voit déjà plus loin, et espère pouvoir pérenniser l'événement. « J'ai envie de continuer, et même de m'investir encore plus. Il y a plein de choses que j'aimerais faire différemment, et j'espère pouvoir les mettre en place dans le futur. »

publié le 1 octobre 2022 à 11h52