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Réforme de l'assurance-chômage : la France s'inspire du modèle canadien

En décembre dernier, quelques mois seulement après le lancement de la dernière réforme de l'assurance-chômage,Emmanuel Macron était déjà novice en matière de conduite Annoncé pendant la campagne, le président a de nouveau évoqué le projet dans une interview le 14 juillet. L'objectif de cette nouvelle réforme : L'assurance-chômage sera``plus resserrée quand trop d'emplois sont vacants et plus généreuse quand le chômage est élevé''Inspiré du modèle canadien. Il est précisé que la durée et le montant de l'indemnisation dépendront du taux de chômage de chaque bassin d'emploi.

Cette réforme s'inscrit dans l'objectif du gouvernement d'atteindre le plein emploi d'ici 2027 (5 % de chômage contre 7,3 % actuellement). Le fait qu'aujourd'hui de nombreux emplois ne sont pas reconstitués est pris en compte. Une enquête de la Banque de France a révélé que 58% des entreprises ont rencontré des difficultés de recrutement en juillet, soit une augmentation de 10 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. Le 27 juillet, le ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Intégration, Olivier Dussopt, a déclaréque dans la situation actuelleil était "normal de favoriser la reprise d'activité"

a déclaré. Conditions

Legouvernement prévoit d'organiser à l'automne des "consultations" avec les partenaires sociaux pour engager des réformes, mais jusqu'à présent le projet est un syndicat qui peine à convaincre. "On veut encore faire pression sur les chômeurs pour qu'ils acceptent n'importe quel travail,s'inquiète Denis Gravouil, chargé des questions emploi et chômage à la CGT. C'est une erreur de penser que les demandeurs d'emploi resteront au chômage jusqu'à l'expiration de leurs allocations. La plupart des gens trouvent du travail avant l'épuisement de leurs droits. 60 % des chômeurs ne reçoivent aucune indemnisation. Inutile de dire que non. Le problème est ailleurs."

Pour les syndicats, la solution au problème d'embauche dans telle ou telle entreprise est avant tout d'augmenter les salaires et d'améliorer les conditions de travail."Notre société change", analyse François Homeril, président de la CFE-CGC. veulent prendre et travailler ne sont pas prêts à travailler à tout prix. C'est la réponse."

Car les réformes précédentes n'ont pas encore fait leurs preuves. votées en 2019, mais à cause deCovid et un recours du syndicat devant le Conseil d'État, il n'entrera en vigueur qu'en décembre 2021. Des règles d'indemnisation plus strictes

60 % des Français ont accepté

" un travail de diagnostic est nécessaire pour mettre en œuvre des réformes,Bruno Moquet, expert de l'assurance-chômage de l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques).

Les économistes soutiennent que les droits à l'assurance-chômage sont basés sur les conditions économiques. rejetant l'idée de lier à ``Cela pourrait être une bonne idée'', mais cela dépend de la façon dont c'est fait. Le modèle canadien est l'usine à gaz, et je n'ai pas encore vu d'études montrant son efficacité. Pour moi, les États-Unis sont plus intéressants, où la période de couverture ne varie qu'en fonction des taux de chômage locaux et nationaux. Les règles sont plus simples, établies depuis longtemps et éprouvées.

En revanche, la proposition du gouvernement semble avoir été bien accueillie par les Français. 60% des Français sont "favorables" à un ajustement des rémunérations, selon un sondage réalisé par Elabe pour Les Échos et l'Institut Montaigne répond. conditions économiques, et 53 % sont « favorables » pour différencier les récompenses selon la région.

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Le chômage continue de baisser depuis sept ans

France Le taux de chômage a baissé de 1,4 point de pourcentage en trois ans pour atteindre 7,3 % au premier trimestre 2022. Depuis 2015, la baisse ne s'est pas arrêtée. Le taux de chômage était de 10,5 % à cette époque.

Plus de 750 000 emplois rémunérésseront créés en France entre 2021 et 2022, mais le nombre d'emplois créés chaque trimestre a diminué au cours de l'année écoulée. L'emploi salarié au premier trimestre 2022 a augmenté de 0,3 %, contre 1,22 % à la même période l'an dernier.

Selon l'enquête de conjoncture de la Banque de France de juillet 2022,61 % des entreprises du secteur des bâtiments et des services rencontraient des problèmes de recrutement. Dans l'ensemble de l'industrie, cela est vrai pour 49 % des entreprises.