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Réforme des retraites : à l’Assemblée nationale, le début d’examen houleux du projet du gouvernement

Dans une atmosphère tendue, les députés ont rejeté, lundi, une motion de rejet préalable du texte, défendue par LFI, et une motion référendaire, portée par le RN.

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Dès ses prémices, le débat sur la réforme des retraites s’est heurté aux antagonismes d’un Hémicycle morcelé. Il a fallu attendre 23 heures, lundi 6 février, pour que les députés examinent les premiers amendements sur les 16 500 jugés recevables du projet de loi qui prévoit le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d’ici à 2030.

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Avant cela, c’est dans une atmosphère chaotique que les députés de la coalition présidentielle et Les Républicains (LR) ont rejeté en début de soirée une motion de rejet préalable du texte, défendue par La France insoumise (LFI), puis une motion référendaire, portée par le Rassemblement national (RN), à l’issue de plusieurs heures de débats tendus. Après ces revers, les oppositions ont néanmoins intensifié leurs critiques à l’encontre de la principale réforme du second quinquennat d’Emmanuel Macron avec l’article liminaire. « Plutôt que de faire cette réforme injuste et inutile des retraites, vous feriez mieux de vous occuper de l’état de la France », a fustigé la vice-présidente socialiste de l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, en défendant un amendement de suppression.

« Derrière les chiffres, il y a des femmes et des hommes (…). Des classes moyennes et populaires qui paient le prix fort de votre réforme comptable », a appuyé le député LR de l’Ardèche Fabrice Brun, quelques minutes avant la fin de la séance, à minuit. Ce dernier a d’ailleurs voté, avec son homologue LR Ian Boucard (Territoire de Belfort), en faveur de la motion de rejet des « insoumis », illustrant l’opposition à la réforme d’une partie du groupe LR malgré l’alliance nouée entre la première ministre, Elisabeth Borne, et le nouveau président du parti de droite, Eric Ciotti, pour parvenir à une majorité absolue.

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« La réforme ou la faillite ! »

Quelques heures auparavant, c’est sous les huées de la gauche et après avoir été interrompu à trois reprises que le ministre du travail, Olivier Dussopt, s’est dit « très fier » de défendre un texte « d’équité et de progrès qui répartit l’effort de manière juste ». Rejetant les reproches liés à une « simple réforme comptable », l’ancien socialiste a salué « une première étape pour pouvoir penser sereinement notre rapport au travail. Avec un seul et même objectif : le plein-emploi ». Un argument inaudible pour les oppositions, qui n’ont eu de cesse de rappeler les soupçons de « favoritisme » qui pèsent sur le ministre dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier sur l’attribution d’un marché public lorsqu’il était maire d’Annonay (Ardèche), en 2017.

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