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Réforme des retraites : «Il n'y aura pas de retard à l'allumage», affirme le directeur de la Cnav

Si la proposition d'abrogation, examinée en commission ce mercredi, devait être adoptée en première lecture à l'Assemblée, «elle n'aurait aucun effet sur la réforme actuellement en vigueur», a également indiqué Renaud Villard.

Malgré la proposition d'abrogation de la retraite à 64 ans, examinée en commission à l'Assemblée nationale ce mercredi, le calendrier d'entrée en vigueur de la réforme, prévue au 1er septembre, sera tenu. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi matin sur Franceinfo Renaud Villard, directeur général de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav). «Il n'y aura pas de retard à l'allumage ou de retard au versement (des pensions)», a tenté de rassurer le haut fonctionnaire, alors que certains syndicats font part de leurs inquiétudes.

«On est sur le calendrier qu'on avait prévu, qui est un calendrier un peu confortable», a affirmé Renaud Villard. «C'est de l'informatique, c'est de la formation, on n'est jamais à l'abri, et c'est pour ça que la vigilance est de mise à chaque instant. Mais à date aucune alerte sur le calendrier, je peux rassurer les Françaises et les Français», a-t-il ajouté.

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«Confusion»

Interrogé sur les conséquences potentielles de la proposition de loi visant à abroger la réforme, déposée par le groupe parlementaire Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), le directeur de la Cnav a indiqué qu'elles seraient nulles à court terme. «Si elle devait être adoptée en première lecture à l'Assemblée, elle n'aurait aucun effet sur la réforme actuellement en vigueur», a-t-il déclaré.

Le haut fonctionnaire regrettant même la «confusion» et «l'incompréhension» qu'elle pourrait provoquer chez les assurés, «alors qu'en réalité cela ne changera pas les règles au 1er septembre». En revanche, si le texte d'abrogation devait être adopté au Parlement - ce qui n'a quasiment aucune chance d'arriver, puisque le Sénat voterait contre -, «on pourrait toujours faire demi-tour, on peut défaire ce que l'on a fait, on saurait faire techniquement», a indiqué Renaud Villard.