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Réforme des retraites : l'utilisation du 49-3 «ne doit pas être tabou», estime Aurore Bergé

Invitée sur LCI, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée revient sur ce projet de loi décrié par les oppositions.

C'est un texte hautement symbolique et dans toutes les bouches, tandis que la première ministre Élisabeth Borne doit recevoir ce jeudi les patrons de la CGT, Philippe Martinez, et de la CFDT, Laurent Berger. La réforme des retraites, portée par la majorité, prévoit-elle un report de l'âge légal de 62 à 65 ans ?

«Je ne suis pas arc-boutée», assume Aurore Bergé sur LCI. «Si demain, les syndicats nous disent qu'ils sont prêts à assumer cette réforme mais avec un départ à la retraite à l'âge de 64 ans, et une augmentation de la durée de cotisation, ça se discute», a affirmé la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.

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Aux parlementaires de l'opposition, Aurore Bergé se veut claire : si «la voie de la concertation» est impossible, «on assumera les convictions qui sont les nôtres jusqu'au bout». Dans ce cas, a-t-elle estimé, le recours au 49-3 «ne doit pas être tabou». La députée des Yvelines s'est ensuite adressée aux députés Républicains et socialistes : «Faites-vous de la question des retraites un point absolu pour démontrer que vous êtes dans l'opposition ?»

Marine Le Pen prête à voter toutes les motions de censure

Un «coup de force», estime Marine Le Pen, qui ne passerait pas au sein de l'hémicycle. «On va essayer de bloquer ce texte», a déclaré la présidente du Rassemblement nationale à l'Assemblée. «Nous voterons l'intégralité des motions de censure déposées, quel que soit le groupe qui les dépose, et évidemment nous en déposerons une.»

«Il n'y a aucune raison de briser notre système et de nous faire travailler plus longtemps», a pour sa part renchéri la députée insoumise, Clémentine Autain, sur Public Sénat. «On s'est mis en ordre de marche : nous avons auditionné toutes les organisations syndicales, nous travaillons ensemble. Nous réaffirmons notre horizon qui est celui d'un départ à 60 ans avec 40 annuités.»