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Réforme des retraites : le texte est arrivé en commission ce lundi dans un climat agité

Alexandre Chauveau, édité par Maxime Asseo 14h40, le 30 janvier 2023

Avant la nouvelle mobilisation mardi, la bataille sur la retraite à 64 ans a débuté ce lundi en commission à l'Assemblée nationale. Beaucoup de députés étaient présents, ce qui promet des débats agités, notamment autour des 5.693 amendements retenus, dont une majorité a été déposée par la Nupes. 

La bataille politique a commencé. Le projet de loi sur la réforme des retraites, qui prévoit notamment un départ à 64 ans, est arrivé en commission à l'Assemblée nationale ce lundi où les soixante députés de la commission des Affaires sociales examinent une première fois le texte qui arrivera le 6 février prochain dans l'hémicycle. Les débats s'annoncent pour le moins agités puisque 5.693 amendements ont été retenus, dont une majorité déposée par la Nupes. 

LFI en nombre 

Dès le début de matinée, beaucoup de monde était présent en commission en plus des soixante députés. Plusieurs d'entre eux ont même demandé une plus grande salle de travail. En effet, les députés de la France Insoumise se sont déplacés en nombre. Malgré l'impossibilité pour certains de voter, ils étaient quand même une trentaine à vouloir absolument participer aux débats. Ces derniers ont d'ailleurs débuté sur la valeur travail, avant de rapidement dévier sur un débat plus politique portant sur le sens de la réforme. 

La réalité, c'est qu'aujourd'hui, on est dans de la pure politique, c'est-à-dire dans un enjeu de pouvoir", assène le député LFI de la Somme, François Ruffin, présent à l'Assemblée nationale ce lundi. "Quand on fait cela contre tous les syndicats de France, contre sept Français sur dix, contre huit salariés sur dix, même contre des patrons, vous vous radicalisez et vous êtes aujourd'hui dans un extrémisme pour imposer cette réforme contre un corps social qui n'en veut pas et que vous brutaliser", poursuit le député.

"Un braquage"

L'autre grande discussion de la matinée a porté sur le véhicule législatif utilisé par le gouvernement : le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif, qui limite les débats à 20 jours à l'Assemblée. La gauche dénonce une "arnaque", un "braquage" et un "détournement de procédure". L'une des autres particularités de ce texte budgétaire, c'est que tous les amendements adoptés en commission ne seront pas retenus lors de l'examen en séance publique. Ce sera donc le texte initial du gouvernement qui sera débattu dès lundi prochain dans l'hémicycle.