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Une manifestation contre la réforme des retraites, à Paris le 29 septembre 2022. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Le gouvernement ne peut pas faire autrement s’il veut obtenir un minimum de consentement à sa réforme.

Face à la réforme des retraites, public et privé devront être logés à la même enseigne. «Il y a un souhait de justice fortement posé par les Français. Si on doit travailler un an, deux ans, ou trois ans de plus, ça concernera toutes les catégories professionnelles», a indiqué Élisabeth Borne dans une interview publiée vendredi dans Le Parisien, rappelant que «l’engagement porté dans la campagne c’est 65 ans». Le principe d’un effort demandé à tous est bel et bien posé, noir sur blanc.

Il ne peut en être autrement si le gouvernement veut obtenir un minimum de consentement à sa réforme. Cela signifie que le report de l’âge s’appliquera non seulement aux salariés mais également aux fonctionnaires, y compris à ces «catégories actives» qui bénéficient de départs anticipés car ils exercent des métiers jugés pénibles (policiers, pompiers, égoutiers, aides-soignantes). En clair, ces agents qui partent actuellement à 57 ans, continueront à partir plus tôt que les autres mais ils devront reporter…

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Le Figaro

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