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Remis sur un pied d’égalité capitalistique, les deux constructeurs dévoilent plusieurs projets industriels. Leur nouveau partenariat est signé pour 15 ans.
Par Olivier Ubertalli, à Londres
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Lorsqu'il prend ses fonctions en juillet 2020 à la direction générale de Renault, Luca de Meo interroge ses troupes : « Mais où sont les milliards d'euros de synergies que nous dégageons dans le cadre de l'alliance avec Nissan ? » Traumatisée et encore déchirée malgré les premiers gestes d'apaisement du président du Losange, Jean-Dominique Senard, la gouvernance de l'alliance nouée en 1999 tangue.
Artisan du redressement de Seat et Fiat, le dirigeant italien se rend compte du fossé qui s'est creusé, au fil des ans, entre les deux partenaires de l'Alliance. Le coup de force en 2015 d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, qui osa défier les alliés japonais en imposant la mise en œuvre de la loi Florange (dite « loi des droits de vote double ») chez Renault et donc en renforçant le...
