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Anne Cordier invite les parents à être vigilants sur l’activité numérique de leurs enfants. Élise Rebiffé

ENTRETIEN - Spécialiste des usages du numérique, Anne Cordier est professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine. Elle a publié Grandir connectés aux Éditions C&F.

LE FIGARO. - Comment les réseaux sociaux ont-ils bouleversé la vie des familles?

Anne CORDIER. - La famille, c’est à la fois le «je» et le «nous». L’arrivée d’un objet dans la vie quotidienne, le smartphone, a bousculé cette articulation. Vécu comme une intrusion dans un monde organisé, il est devenu un enjeu de partage mais a aussi créé des conflits de territoire et d’influence. C’est compliqué pour les adolescents de combiner l’appartenance au collectif famille, organisé par les parents, et l’appartenance à leur propre territoire, celui du collectif des pairs qui s’organise aussi à travers les réseaux sociaux. Du côté des parents, il est difficile de savoir quand intervenir et quel degré de contrôle exercer.

Faut-il s’inquiéter de l’exposition des enfants et des ados sur les réseaux sociaux?

Dans leur quotidien, les enfants éprouvent la crainte d’être exposés à la violence en ligne même si tous n’en font pas l’expérience personnelle, fort heureusement. Le harcèlement numérique existe mais…

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