Réservé aux abonnés

Elisabeth Borne, quitte l’Élysée après une réunion de cabinet, lundi. EMMANUEL DUNAND/AFP

ANALYSE - Une énième réunion d’arbitrage sur les retraites se tiendra mercredi à l’Élysée pour arrêter la méthode.

La rentrée, la vraie, s’approche pour Élisabeth Borne. L’heure de vérité, aussi, pour la première ministre, qui entre dans le dur des sujets après quatre mois de concertations et de mise en ordonnancement de l’agenda de l’exécutif. Alors que les députés ne retrouveront l’hémicycle du Palais Bourbon que la semaine prochaine, le gouvernement a présenté lundi son projet de budget 2023 en Conseil des ministres. Sans aucune référence à la réforme des retraites sans cesse promise par l’exécutif, mais dont la méthode d’examen peine à être clarifiée à l’heure où l’absence d’une majorité absolue limite sa capacité d’action. Invitée lundi pour une interview de rentrée sur BFMTV et RMC, Élisabeth Borne n’a pas été en mesure d’en dire davantage. Amendement au projet de loi de finances de la Sécurité sociale ou texte à part présenté ultérieurement? La première ministre a esquivé tout au long de l’émission, renvoyant sa décision «à la fin de la semaine». Une énième réunion d’arbitrage doit se tenir mercredi…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.

La rédaction vous conseille