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Les syndicats, tous opposés à un relèvement de l’âge de départ et/ou de la durée de cotisation, n’hésiteront pas à appeler les Français à descendre dans les rues pour faire plier le gouvernement. Olivier Le Moal/Olivier Le Moal - stock.adobe.com

ANALYSE - Âge, annuités, fonction publique, régimes spéciaux… le flou demeure sur le contenu.

Le plus dur commence! Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ont eu beau temporiser en annonçant un cycle de concertation sur les retraites pour l’adoption «avant la fin de l’hiver» d’un projet de loi, les Français ne sont pas plus avancés sur leur futur sort. À quel âge partiront-ils en retraite? Quel nombre d’annuités devront-ils cotiser pour bénéficier d’une pension à taux plein? Comment la pénibilité sera-t-elle prise en compte dans le calcul de l’âge de départ?

Pour l’heure, aucune de ces questions n’a de réponse. Tout juste les Français peuvent-ils se raccrocher aux promesses floues du candidat Macron (relèvement de l’âge légal de départ à 65 ans, suppression des régimes spéciaux…) et au discours martelé qu’il faudra «travailler plus et plus longtemps» pour garantir notre modèle social. Mais pas plus. Certes, ils savent que le futur projet de loi contiendra le relèvement à 1100 euros du montant de pension minimale après une carrière complète ou une mobilisation pour l’emploi des seniors…

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