Des actions de protestation contre la réforme des retraites sont prévues, à la veille de la grande journée de mobilisation de mardi.
Contre la réforme des retraites, certains secteurs ont décidé de ne pas attendre la journée nationale de manifestations et de grèves, ce 31 janvier, pour se mobiliser. C'est le cas par exemple des transports routiers, à l'appel de la CGT Transports. «Notre fédération propose que les premières mobilisations se construisent chez les routiers dès le lundi 30 janvier, et que l'ensemble des secteurs de notre champ fédéral soit mobilisé à très haut niveau le mardi 31 janvier», a-t-elle annoncé la semaine dernière dans un communiqué.
Idem dans les lycées, où l'intersyndicale - qui réunit le MNL, la FIDL, la Voix Lycéenne, ainsi que l'Union Syndicale Lycéenne des Bouches-du-Rhône, Isère Émancipation Lycéenne et la Coordination lycéenne autonome de Paname - a indiqué la semaine dernière qu'elle appelait «au blocage de tous les établissements du pays» le 31 janvier, «voire même la veille, le 30, pour ouvrir la semaine de mobilisation». Ainsi, ce lundi matin, plusieurs lycées parisiens étaient bloqués, dont le lycée Racine, dans le VIIIe arrondissement.
À lire aussiRetraites: ces syndicats tentés par la radicalisation
Ces premières mobilisations seront multipliées ce mardi, à l'occasion de la journée nationale contre la réforme des retraites. Les transports urbains, les transports aériens ou encore les remontées mécaniques seront alors en grève, espérant ainsi faire plier l'exécutif. À la SNCF, par ailleurs la direction a précisé que le préavis de grève avait été déposé par les syndicats «du lundi 30 janvier à 19h au mercredi 1er février à 6h». Des perturbations dans les trains ne sont donc pas à exclure dès ce lundi soir.
