Réservé aux abonnés
ANALYSE - Sept mois après l’élection de ses parlementaires, le maire du Havre éprouve les premiers ratés de sa stratégie à l’Assemblée.
La fronde n’est pas venue d’où ils l’attendaient. En plein débat autour de la réforme des retraites, les responsables du camp Macron se sont montrés agacés face aux réserves de certains soutiens d’Édouard Philippe. Pas moins de six députés Horizons - sur 29 - ont confié, ces derniers jours, ne pas soutenir le texte comprenant un report de l’âge légal à 64 ans en 2030. Résultat inattendu : les troupes philippistes se révèlent les plus indisciplinées des trois groupes de la majorité. Un comble pour l’ancien premier ministre, chantre du «travailler plus longtemps» - jusqu’à 65 voire 67 ans - au nom de l’«équilibre des comptes». Pris de court, ses proches ont vite perçu le risque de ces pas de côté : éroder l’image de réformateur que le président d’Horizons tente de sculpter en vue de 2027.
Pressé d’éteindre ce début d’incendie, Édouard Philippe a tenté de serrer les rangs. Mardi, en réunion de groupe, il a appelé ses élus à la «cohérence» et à la «responsabilité». Comprendre: au soutien…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.
La rédaction vous conseille
