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La première ministre Élisabeth Borne, à l’Hôtel Matignon, mardi. Eric Tschaen/Pool/ABACA

DÉCRYPTAGE - À la manœuvre, la première ministre mise sur une désunion du front CFDT-CGT.

Le compte à rebours est enclenché. L’horizon d’Emmanuel Macron, du gouvernement et des syndicats est désormais fixé au vendredi 14 avril«en fin de matinée». C’est ce jour-là que le Conseil constitutionnel rendra son avis sur la réforme des retraites, valide ou non, et qu’il se prononcera sur la possibilité d’organiser un référendum d’initiative partagée (RIP) sur le texte. Quinze jours à attendre, donc, que chacun compte mettre à profit pour tenter de pousser son avantage. Emmanuel Macron et son gouvernement pour tenter de tourner la page des retraites, les syndicats et les manifestants pour laisser le dossier inscrit au frontispice de l’agenda présidentiel.

Côté exécutif, le porte-parole du gouvernement a lancé la manœuvre dès lundi en l’assurant sur BFM: «La loi sur les retraites est derrière nous.» Comme pour l’illustrer, Emmanuel Macron s’apprête à reprendre la main sur le «plan eau». Préparé par le ministre de l’Environnement Christophe Béchu, ce programme d’une cinquantaine de mesures…

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