Réservé aux abonnés

Emmanuel Macron, à l’Élysée, le 27 janvier 2023. AURELIEN MORISSARD/AFP

ANALYSE - Avec la réforme des retraites, le chef de l’État se retrouve seul face à tout ce qu’il se faisait fort d’éviter.

Il voulait moderniser l’usine à gaz, le voilà contraint de la rafistoler. Cette réforme des retraites, dont l’examen débute à l’Assemblée, n’est pas celle dont rêvait Emmanuel Macron. Au départ, une ambition, inscrite dès 2016 en couverture de son livre-programme: Révolution. Autrement dit, revoir totalement le fonctionnement du système. Harmoniser l’ensemble des régimes pour n’en former plus qu’un seul, où un euro cotisé donnerait droit à un euro de pension. Manière de régler définitivement la question du financement, en permettant de jouer sur le montant des cotisations ou la valeur du point si besoin, plutôt que d’empiler les rustines tous les cinq ou dix ans.

À l’arrivée, pourtant, voilà le chef de l’État converti à la plus classique des réponses: le paramétrique. Comme tous ses prédécesseurs, François Hollande compris. Les oppositions syndicales et politiques ont eu raison de sa volonté disruptive, le laissant seul face à tout ce qu’il se faisait fort d’éviter: les grands-messes sociales…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille