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Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat (à gauche) et Éric Ciotti, le président du parti, lors des vœux des Républicains, à Paris, le 24 janvier. EMMANUEL DUNAND/AFP

L’agacement au sein du parti est monté d’un cran ces derniers jours vis-à-vis du vice-président délégué, au point que ses prises de position sont devenues un sujet politique à part entière.

Resserrer les rangs. C’était l’objectif des multiples réunions qui se sont enchaînées aux Républicains depuis lundi soir pour éviter une cacophonie délétère sur la réforme des retraites. «On ne peut pas continuer comme ça, c’est inaudible», ont fustigé les élus LR réunis en comité stratégique, mardi, au siège du parti. Au cœur des discussions, l’attitude d’Aurélien Pradié et de ses amis. «Tu as déposé un amendement qui vise à supprimer l’âge l’égal à 64 ans», l’a interpellé Annie Genevard. «C’est faux!», a rétorqué Aurélien Pradié. «Je l’ai sous les yeux», a insisté la secrétaire générale de LR.

Ces derniers jours, l’agacement est monté d’un cran à LR vis-à-vis du vice-président délégué, au point que ses prises de position sont devenues un sujet politique à part entière. Furieux, Bruno Retailleau a ainsi lu à haute voix les déclarations d’Aurélien Pradié quelques heures plus tôt, à Public Sénat: «Je le dis à Bruno Retailleau comme à mes autres amis, le courage politique, ce n’est pas vouloir…

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