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Retraites : «Je crains le divorce entre le gouvernement et les Français», prévient Xavier Bertrand

Laura Laplaud 08h44, le 08 février 2023, modifié à 08h50, le 08 février 2023

La réforme des retraites défendue par Élisabeth Borne divise les Républicains. Pour sa part, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, invité d'Europe Matin mercredi, ne soutiendra la réforme qu'à trois conditions comme la fin des régimes spéciaux.

Les débats sur la réforme des retraites reprennent ce mercredi à l'Assemblée nationale au lendemain d'une mobilisation moins suivie, mais qui reste déterminée à s'inscrire dans la durée. 757.000 personnes ont manifesté en France selon le ministère de l'Intérieur, près de deux millions selon la CGT et l'intersyndicale. Invité d'Europe Matin mercredi, le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, est revenu sur ce projet de loi qu'il juge injuste. "Si vous demandez des efforts, il faut de l'équité, mais au même niveau, pas un petit bout d'équité, pas une pincée d'équité", a-t-il appuyé au micro d'Europe 1.

Xavier Bertrand fixe trois conditions pour soutenir la réforme des retraites

La réforme des retraites n'est acceptable qu'aux trois conditions suivantes selon le président de Nous France : respecter le principe des 43 annuités qui permettent de partir avant 64 ans, mettre fin aux régimes spéciaux et faire en sorte que les femmes puissent partir à la retraite à 65 ans au lieu de 67 ans. "Les femmes partent aujourd'hui à la retraite, pour beaucoup d'entre elles à 67 ans, c'est une vérité qu'il faut entendre. Il faut qu'on leur fasse gagner deux années", a-t-il déclaré.

"Le discours de vérité est simple : soit on accepte de travailler plus longtemps, soit on accepte de payer plus de cotisations et plus d'impôts, donc entamer encore plus le pouvoir d'achat. Inimaginable. Ou alors que les pensions des retraités baissent. Inimaginable aussi. La seule solution c'est de bosser un peu plus longtemps", tranche le président de la région Hauts-de-France.