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RÉCIT - Forts de leur expérience, ils s’imaginent volontiers conseillers de l’exécutif.
Cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas entendue. Mais le tourbillon de débats autour de la nouvelle réforme des retraites lui a fait retrouver le chemin des plateaux. Au micro de France Inter, lundi, l’ancienne ministre des Affaires sociales durant le quinquennat Hollande, Marisol Touraine, n’a pas mâché ses mots quant à l’aggiornamento porté par le gouvernement actuel. Soutien d’Emmanuel Macron pour sa réélection, celle qui n’aurait pas dit non à un poste ministériel n’a pas hésité, quelques mois après ne pas avoir obtenu gain de cause, à étriller publiquement une réforme «injuste» risquant de «se transformer en passeport pour le populisme d’extrême droite».
Pour asseoir sa critique, la socialiste s’est servie de son expérience. À ce jour, elle est la dernière personnalité à avoir refaçonné le système des retraites, en portant notamment à 43 annuités la durée de cotisation pour les personnes nées à partir de 1973. Il s’agissait à ses yeux d’un «ensemble de mesures cohérentes», car
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