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Deux femmes brandissent des pancartes lors d’une manifestation à Rennes contre la réforme des retraites, le 19 janvier 2023. DAMIEN MEYER/AFP

DÉCRYPTAGE - Le gouvernement est embarrassé, alors que certains députés se préparent déjà à monter au créneau.

Avec le recul de l’âge de départ, une partie des mères de famille perdent l’avantage des trimestres octroyés durant leur carrière au titre des enfants. Dimanche, la première ministre s’est montrée ouverte à une discussion sur une meilleure utilisation de ces trimestres, alors que certains députés se préparent déjà à monter au créneau sur le sujet. Deux pistes seraient possibles.

Première solution, permettre le partage des trimestres avec le père, qui en aurait, lui, besoin pour atteindre son taux plein. Pour les enfants nés avant 2010, le partage de trimestres n’est pas possible. Depuis 2010, sous l’effet des lois en faveur de la parité, la moitié des trimestres peuvent être attribués au choix à l’un ou l’autre des parents, à condition de faire son choix avant les 4 ans de l’enfant.

Si on harmonise les trimestres pour enfants, alors il faut aussi harmoniser les pensions de réversion, qui reste la plus grosse discrimination entre public et privé

Bruno Chrétien, président de l’Institut de la protection sociale

L’autre scénario, qui tient davantage la corde, serait d’accorder un «bonus» de pension pour les mères, équivalent à ces trimestres.  On peut estimer que la maternité a ralenti les femmes dans leur progression…

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Le Figaro

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