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Emmanuel Macron veut se convaincre que donner encore un peu de temps au temps est le meilleur moyen pour lui de garder la main. Lafargue Raphael/Lafargue Raphael/ABACA

ANALYSE - La menace de dissolution en cas de motion de censure à l’Assemblée nationale n’est pas une arme sortie du chapeau d’Emmanuel Macron en dernière minute.

Une main tendue et une menace brandie. Emmanuel Macron aime décidément les constructions paradoxales. Le dîner de l’Élysée était attendu comme celui de la décision quant à la méthode à suivre pour réformer les retraites. Une nouvelle fois, il faut attendre. Mais le chef de l’État veut se convaincre que donner encore un peu de temps au temps est le meilleur moyen pour lui de garder la main. Et, in fine, d’aboutir dans les délais qu’il voulait et selon les modalités qu’il souhaitait.

Tout commence pourtant par une concession qu’il a été obligé de faire à son allié le plus important et le plus encombrant, François Bayrou. En tonnant contre la perspective d’un «passage en force», le président du MoDem avait donné du crédit au discours des opposants à la réforme. Le plus grave, en effet, n’était pas tant que les députés centristes votent contre un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) reportant l’âge légal de départ, mais qu’il perde la bataille de l’opinion…

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