France
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Retraites: une réforme en cartons

De Marseille à Paris, en passant par Saint-Etienne, Epernay et Guingamp, les messages des manifestants sortent des clous de la contestation ordinaire et portent haut un message plus ou moins profond. Les photographes de Libé les ont repérés.

Dans le cortège d'Epernay (Marne), mardi matin. (Denis Allard/Libération)

par Service Photo

«Bah non en fait», »Vas-y, ça m'soule», les messages des manifestants étaient simples et clairs dans la manifestation parisienne, qui a réuni 500000 personnes selon la CGT, 87000 selon la préfecture de Police. (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)

A Guingamp (Côtes d'Armor), un loup et de l'arthrose au cœur des préoccupations des opposants à la réforme des retraites. Ils étaient 2200 dans la rue selon les gendarmes pour une ville de 7000 habitants. (Fabrice Picard/Vu pour Libération)

Au lycée Voltaire à Paris, c'est la première mobilisation pour de nombreux élèves. Après le blocage des portes, ce mardi matin, la préoccupation c'est surtout: «On écrit quoi sur la pancarte?» (Stéphane Lagoutte/Myop pour Libération)

A Epernay (Marne), ils étaient 2000 à défiler ce mardi contre la réforme des retraites. «Dans les vignobles, les gens sont en burn-out. Même en Champagne, on n’y échappe plus», raconte un manifestant. Une autre exprime la limite d'âge souhaitée: 60 ans. (Denis Allard/Libération)

50000 manifestants à Saint-Etienne selon les syndicats, 9200 selon la police. Parmi eux, Laëtitia, aide-soignante, qui descend dans la rue pour la première fois, vote «tout sauf Macron». Un peu plus loin, un autre regrette visiblement de l'avoir fait. (Bruno Amsellem/Libération)

Dans le cortège parisien, c'est blanc ou c'est noir. La réforme, une question de vie ou de mort? (Marie Rouge/Libération)

A Marseille, 205 000 participants selon les syndicats, 40 000 selon la police, soit des deux côtés deux fois plus que le 19 janvier. Au-delà de la pancarte «pourrie» selon l'aveu même de leur auteur, «Borne to kill» et «Manu, fais pas le con» en vedette dans les messages. (Patrick Gherdoussi/Libération)

A Paris, ce mardi, pas toujours besoin de carton, c'est «marche ou crève», à même le crâne. Ou encore, un message simple et limpide. (Stéphane Lagoute.Myop et Boby/Libération)

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