Editorial
Seule une transformation majeure de nos modèles économiques et de nos modes de vie peut nous permettre de nous adapter et de contenir le réchauffement climatique à 1,5 °C. Le GIEC, dans le 2e volet de son sixième rapport d'évaluation, nous alerte une nouvelle fois sur les impacts dévastateurs du changement climatique.
Acteurs publics, privés, industriels, citoyens, consommateurs, perçoivent désormais les enjeux de la transition écologique et l'ampleur de la tâche. Après une longue période de prise de conscience, une nouvelle phase de mise en œuvre s'est ouverte.
C'est le temps de l'action.
Nous sommes entrés dans la décennie de la généralisation des pratiques respectueuses de l'environnement. Il s'agit maintenant de systématiser les modèles vertueux, d'accélérer le déploiement des solutions. Les objectifs de décarbonation qui ont été adoptés l'ont été à horizon 2030, 2050. Ces horizons nous fixent un cap mais peuvent paraître lointains. Ils comportent un risque : celui d'attendre l'échéance pour mettre en œuvre les transformations nécessaires de nos systèmes productifs, de nos manières de nous loger, de nous déplacer, de nous nourrir.
2030, c'est aujourd'hui. Ces transformations doivent être impulsées dès maintenant. Les solutions existent, elles doivent être déployées par les acteurs privés et publics, en lien avec les territoires.
A l'heure où il est de plus en plus clair que la transition écologique est un enjeu climatique, social, économique, mais également de souveraineté et de démocratie, il est temps d'accélérer.
Les 2 jours de ce sommet international seront rythmés autour de 4 séquences - se déplacer, se nourrir, se loger, produire et consommer.
Retrrouvez ici le programme
https://nice.transition-forum.org/#programme
