« On ne participe pas aux violences, mais on ne va pas dire qu’on est contre », lâche un groupe d’étudiants, au début d’une manifestation sauvage, dans les rues de Lyon.
Depuis jeudi 16 mars et l’utilisation du 49-3 par le gouvernement, pour faire passer sa réforme des retraites, ils sont des centaines de femmes et d’hommes, principalement des jeunes, à prendre part, quasiment tous les soirs, à des rassemblements non déclarés, empreints de violences urbaines.
Certains viennent seuls, d’autres entre amis. Ils sont pour la plupart lycéens ou étudiants, selon les autorités, qui considèrent que « l’ultra-gauche/extrême gauche » mène la danse.
Poubelles incendiées, barrages routiers improvisés, jet de projectiles sur les forces de l’ordre, vitrines de commerces dégradées, agence immobilière saccagée, mairie...
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