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«Cela fait des années que je réfléchis à cette bande dessinée», affirme Riad Sattouf. ©Vincent MULLER/opale.photo

RENCONTRE - Huit ans après la parution du premier tome, le dessinateur achève sa série vendue à plus de trois millions d’exemplaires. Il se confie avec un mélange de soulagement et de joie.

Au Café de la Mairie, dans le 3e arrondissement de Paris, il s’est mis en terrasse emmitouflé dans une doudoune noire, en sirotant un Perrier. Riad Sattouf peut ainsi observer à loisir les gens qui passent, et même sourire lorsqu’un client éméché tenant son chien en laisse tient à payer une deuxième fois sa note, avant de s’en aller dans la nuit en zigzaguant. On sait que l’auteur de L’Arabe du futurne perd pas une miette des petits riens de la vie, et que, qui sait, cette saynète finira dans l’une de ses bandes dessinées.

On sent immédiatement Riad Sattouf, 44 ans, apaisé à l’idée d’avoir fait paraître le sixième et dernier volet de L’Arabe du futur, sa série en bande dessinée, où il raconte avec force détails sa jeunesse au Moyen-Orient entre 1978 et 2011. Les cinq premiers tomes se sont écoulés à plus de trois millions d’exemplaires, et sont aujourd’hui traduits en vingt-trois langues.

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En manière de plaisanterie, on avance qu’avec une telle saga il se rapproche de J. K. Rowling. «Pour…

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Le Figaro

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