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Rivières : elle réalise des créations florales depuis chez elle

Rivières : elle réalise des créations florales depuis chez elle
La fleuriste travaille le plus souvent depuis chez elle à Rivières.

Photo F. B.

Par Frédéric BERG - f.berg@charentelibre.fr, publié le 5 octobre 2022 à 15h22.

Isabelle Quantin vient de lancer l’atelier floral Perséphone. À 48 ans, elle amorce une reconversion professionnelle depuis chez elle à Rivières. Et vise autant des particuliers que des professionnels.

Elle a décidé de planter de l’espoir, des fleurs et des plantes dans sa vie. Isabelle Quantin, Charentaise de 48 ans qui a eu plusieurs métiers, notamment infographiste, qui a vécu en Angleterre, vient d’ouvrir l’atelier floral Perséphone, spécialisé dans les bouquets de toutes sortes, les « décors floraux et végétalisés », des créations pour des...

Elle a décidé de planter de l’espoir, des fleurs et des plantes dans sa vie. Isabelle Quantin, Charentaise de 48 ans qui a eu plusieurs métiers, notamment infographiste, qui a vécu en Angleterre, vient d’ouvrir l’atelier floral Perséphone, spécialisé dans les bouquets de toutes sortes, les « décors floraux et végétalisés », des créations pour des particuliers et des professionnels. « Je propose mes services pour tous types d’événements : mariages, baptêmes, réceptions… mais aussi pour fleurir et décorer des bureaux, des magasins, des façades. Ça peut être sous forme d’abonnement. Je m’adapte en fonction des commandes, des demandes. Je travaille dans mon atelier puis je livre ou alors je crée directement chez le client ou sur le lieu de l’événement » , détaille Isabelle Quantin qui a suivi en 2019 un CAP dispensé par le CNPH-Piverdière (Centre national de promotion horticole) dans le Maine-et-Loire, un centre de formation reconnu.

Originaire de Chenon, entre Mansle et Ruffec, cette diplômée de l’IUT d’Angoulême dont le dernier emploi fixe était la gestion d’un site Internet de pièces détachées a engagé un virage professionnel il y a quelques années. « J’ai toujours été artisane dans l’âme. Mon père travaillait dans le bâtiment, ma mère était styliste modéliste. Un premier bilan de compétence quand j’étais plus jeune l’avait déjà montré. Quand j’ai décidé de changer d’activité, je voulais surtout travailler avec mes mains, développer une activité créative et que je puisse en vivre », ajoute cette maman de deux grands enfants qui a hésité entre fleuriste et scénographe, créatrice de décors.

« Les fleurs de saison »

Finalement Isabelle Quantin a opté pour le végétal. « Grâce à des aides financières pour aider à la reconversion j’ai pu suivre cette formation très qualifiante. J’ai aussi pris le temps de peaufiner mon projet, de me poser la question d’ouvrir un magasin. J’ai plutôt décidé de m’orienter vers une activité événementielle et nomade », explique la quadragénaire, « ravie » de travailler chez elle, une petite maison d’un hameau de Rivières dans laquelle elle s’est aménagée une grande pièce de vie dans un ancien atelier de menuisier.

Après plusieurs mois à « tester » le marché, « quelques mariages durant l’été », la fleuriste a vraiment lancé son activité en septembre. « Je serai au salon du mariage les 15 et 16 octobre à l’Espace Carat », signale Isabelle Quantin qui a donné à son entreprise le nom d’une déesse de la mythologie grecque, Perséphone, associée au retour de la végétation au printemps : « C’est ma fille, passionnée de mythologie, qui m’a suggéré ce nom. »

Isabelle Quantin crée des tableaux floraux, des créations avec des végétaux « stabilisés » grâce à un procédé de conservation efficace.
Isabelle Quantin crée des tableaux floraux, des créations avec des végétaux « stabilisés » grâce à un procédé de conservation efficace.

Photo F. B.

La fleuriste se spécialise dans les tableaux floraux, des créations avec des végétaux « stabilisés » qui « tiennent plusieurs mois » grâce à un procédé de conservation efficace. Elle privilégie les végétaux européens, adhère à un collectif de fleurs françaises et emploie « le plus possible » des fleurs issues de l’agriculture biologique ou raisonnable : « Je me concentre sur les fleurs de saison et je pioche aussi dans mon propre jardin. » Au fond de son jardin, Isabelle Quantin a le projet de créer un atelier spacieux avec un accès sur la rue pour faciliter les chargements de ses végétaux et de ses créations. C’est la prochaine graine qu’elle veut planter.

www.atelier-floral-persephone.fr