Emmanuel Macron a pourtant fait part de son désaccord quant à l'approche d'Élisabeth Borne vis-à-vis des origines du parti lepéniste.
Les analyses divergent entre le sommet de l'État et le gouvernement. Mardi, Emmanuel Macron a fait savoir en conseil des ministres son désaccord avec Élisabeth Borne - laquelle a cru bon de rappeler que le Rassemblement national était «l'héritier de Pétain». «Le combat contre l'extrême droite ne passe plus par des arguments moraux», a lancé le président selon les informations recueillies par Le Figaro . Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a toutefois formulé un avis contraire, affirmant sur France Inter que «le RN a une histoire et que la première ministre est parfaitement fondée à rappeler cette histoire».
Pour le numéro deux du gouvernement, on peut ainsi «rappeler parfaitement, comme l'a fait la première ministre, l'histoire du RN tout en combattant le parti sur ses propositions et ses idées». Bruno Le Maire estime d'ailleurs que le RN est «surtout» un parti avec «plus de 80 députés, une force politique dans notre pays et dont pourtant aucune des solutions ne fonctionne, ne peuvent être efficaces».
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«Je le redis avec beaucoup de fermeté», a affirmé le ministre, dénonçant un parti qui «depuis dix ans n'a fait des propositions sur aucun des sujets de préoccupation de nos compatriotes».
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