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Saint-Lary : une semaine de tumulte au camp charentais

Ce fut une semaine dure et choquante que vient de vivre le Charente Open Air Elevation Center à Saint-Lary. Ce centre emblématique, où se sont succédées des générations de jeunes Charentais, a été secoué par une semaine de violences qui a culminé dans la nuit de samedi à dimanche. Une cinquantaine d'enfants ont été rapatriés en urgence ce dimanche, suivis de 39 jeunes charentais, eux aussi rapatriés ce mercredi.

Jusqu'à l'intervention des gendarmes

Si le premier séjour en été fin juillet se passe bien, le deuxième séjour débutera mardi dernier et sera prolongé jusqu'au 16 août. , transformé en chaos. dès les premières heures. Sur le site de Saint-Lary, 91 enfants et 12 animateurs ont participé. Trente-neuf jeunes hommes sont venus de Charente. " d'autres ont été référés par la CAF d'Occitanie, avec qui nous avons un partenariat ", précise Jean-François, responsable du service jeunesse du FCOL, précise Arrivé-Beylot. Problème : Entre les jeunes de Toulouse, Béziers et Montpellier, un noyau très solide se forme bientôt et décide d'imposer ses lois. " C'était des violences verbales, des intimidations, des dénigrements, une résolution définitive du score, ", raconte Jean-François Arrivet-Beirot.

De nombreux parents sont préoccupés par ondonnedesnouvelles.com, un site Web que les parents utilisent pour communiquer avec leurs enfants. " Écouteurs volés ", " Valise volée ", " Mes claquettes ont été volées ”… “c'était terrible ” dit Philippe, un père toulousain. Lorsqu'il a été contacté, il a dit . Mon fils a été victime d'intimidation et une fille a été harcelée même dans sa chambre. C'était électrique et stressant du début à la fin . C'est la même histoire avec mon père Gabriel d'Angmois et ma mère Fanny de Montpellier. Tous ont dit avoir été témoins d'enfants choqués et traumatisés, d'abus verbaux et de vols toute la journée et n'ont pas pu dormir de la nuit.

Nous avons atteint le point de non-retour dans la nuit de samedi à dimanche. Alarmes incendie, intrusions dans les chambres, cambriolages dans le restaurant du centre... Il y a eu des bagarres avec des béquilles, des adolescents menaçant avec des couteaux et des enfants dans une ambiance d'émeute.

Dimanche matin, alors que plusieurs présentateurs envisageaient de démissionner, Jean-François Arivet-Beiro est intervenu. Il a immédiatement décidé d'exclure tous les enfants d'Occitanie. `` Certains pour la sécurité, d'autres pour des mesures disciplinaires. '' Une fois la décision annoncée, les émeutes ont de nouveau éclaté. L'armoire était cassée. Les gendarmes locaux ont dû intervenir.

Plaintes en préparation

Depuis, seuls 39 jeunes charentais restent sur le site. " Nous avons sept éducateurs et un directeur. Je pense qu'ils peuvent être rapatriés", déclare Jean-François Arivet-Beiro, qui reconnaît le traumatisme vécu par les enfants de 7 à 15 ans. 

Jean-François Arribe-Beiro n'a rien à cacher lorsqu'il évoque 40 ans d'expérience au FCOL. " prenez-le, mais au début, nous accordons la priorité à la sécurité des enfants ", dit-il. Certains parents d'Occitanie, même si leurs enfants ne faisaient pas partie des fauteurs de troubles, vivraient le rapatriement d'urgence de leurs enfants comme une injustice alors que la colonie devait se terminer le 16 août .

Comment expliquer une telle agitation ? Selon le FCOL, des jeunes hommes très coriaces âgés de 13 à 15 ans ont été envoyés dans la colonie par l'Occitanie, plus précisément la CAF de Toulouse. " Il y a quelques exceptions chaque année. Mais c'était plus que ça. Il y avait 12 animateurs pour 91 enfants. Ce sont 22 animateurs BAFA qui ne sont pas formés pour encadrer les jeunes qui sont vont suivre une éducation spécialisée ou PJJ ", ont déclaré les Charantes.

Ce sont des animateurs BAFA âgés de 18 à 22 ans . "

Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais Jean-François Arrivé-Beylot a dit : Ne vous cachez pas :" Ces événements pourraient remettre en cause le partenariat avec la CAF d'Occitanie. Nous ne pouvons pas mettre nos enfants en danger ”. Mais c'est aussi la forme même de la Colonie de Saint-Larry, : `` 91 Est-ce que ce format de un gros camp de 15 jours avec 15 enfants c'est quand même bien ?  Réponse à l'Association de Gestion du Centre Mont Charente

Pour l'instant c'est à la Gendarmerie Haute-Pyrénées de donner un réponse. Plusieurs parents de Charente et d'Occitanie envisagent également des réclamations collectives.