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Des enseignants ont manifesté, jeudi, à Paris, dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle pour les salaires et les retraites. Fiora Garenzi/Fiora Garenzi

Dans l’entre-deux-tours, le président avait annoncé une revalorisation de 10 % pour tous les enseignants.

Ils ont été 11 % d’enseignants à participer, jeudi, à la journée d’action pour les salaires et les retraites. Un chiffre qui peut paraître peu élevé, mais est toutefois significatif pour cette grève interprofessionnelle à l’appel de la CGT et Solidaires. D’autant qu’«une journée de grève, c’est une journée de salaire en moins», rappelle Stéphane Crochet au SE-Unsa. En cette rentrée, le corps enseignant attend la revalorisation «substantielle» promise par le président Macron. Son ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, qu’il éclipse régulièrement, avait promis en juillet «un choc d’attractivité » pour répondre à la crise de recrutement. Las, le détail du budget, dévoilé lundi, a fait l’effet d’une douche froide.

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Celui-ci est pourtant en forte hausse. Quelque 3,6 milliards de plus qu’en 2022 (60 milliards au total), soit une augmentation de 6,5 %. Il faut remonter à l’année 2017 pour trouver une hausse presque aussi significative: + 4,4 %, à une époque où l’inflation plafonnait à 1 %. Elle galope…

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