Des chercheurs de Rouen et Lille ont découvert deux nouveaux gènes, une avancée primordiale dans la lutte contre la dégénérescence des neurones du cerveau.
Une équipe dirigée par le Pr Gaël Nicolas, du CHU de Rouen, et une autre par le Dr Jean-Charles Lambert, du CHU de Lille, a découvert des variations de gènes pouvant être impliqués dans le développement d’Alzheimer, selon une publication de la revue scientifique Nature Genetics. « Deux nouveaux gènes, dont certaines mutations rares, augmentent fortement le risque de développer la maladie d’Alzheimer », précise le premier.
Une avancée qui, selon ces chercheurs, pourra « permettre d’identifier des personnes qui ont des combinaisons de facteurs génétiques qui induiraient un risque de développer » cette maladie neurodégénérative, et aboutir à l’élaboration de nouvelles stratégies en matière de soins et de prévention. « Ce sont des perspectives de long terme, mais on avance pas à pas », souligne le Pr Gaël Nicolas. En France, ce sont près de 1 200 000 personnes qui sont frappées par cette maladie et plus de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
