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Scénario de folie, génie de Messi, Doha en mode Buenos Aires : les coups de cœur/griffe après Pays-Bas-Argentine

Retrouvez les impressions de l'envoyé spécial du Figaro lors du quart de finale remporté par l'Argentine (2-2, 4 tab à 2) contre les Pays-Bas vendredi soir.

Envoyé spécial au Qatar

Coups de cœur

Un scénario de folie

Une soirée qui vous fait prendre dix ans dans la figure. Pour être tout à fait franc, on ne s'imaginait pas un tel scénario vendredi soir en débarquant dans le magnifique Lusail Stadium même si l'affiche historique faisait saliver tout le monde. Entre la partition réussie de Messi, auteur d'une passe décisive et d'un but, la transformation inattendue des Néerlandais passés du précipice à la résurrection, à l'image de la combinaison fabuleuse pour le 2-2, ou encore la tension XXL durant la prolongation et la séance de tirs au but, rien ne nous aura été épargné. Pour au final, un scénario de légende. Et une rencontre dont tout le monde se souviendra à l'issue de la compétition.

Messi ce génie qui prend ses responsabilités

Que dire de plus que ce qui n'a déjà été raconté des centaines de fois ? Lionel Messi, 35 ans, est en mission au Qatar. Avec une seule idée en tête pour le septuple Ballon d'Or, décrocher la Coupe du monde le 18 décembre prochain et revenir en héros à Buenos Aires. Pour le seul trophée qui manque à son palmarès de légende, le génie de Rosario porte toute la pression et le poids des responsabilités sur ses épaules. Depuis le début du rendez-vous au Qatar, il est partout. Vendredi soir, c'est lui qui débloque la situation d'une passe laser qu'il est le seul à avoir vu pour l'ouverture du score de Molina (1-0, 35e) avant de marquer son quatrième but sur penalty (2-0, 73e). Et face au scénario de folie, il assumera ses responsabilités en tirant le premier tir au but des siens. Tactique complètement différente des Brésiliens qui avaient préféré laisser Neymar tirer en dernier contre la Croatie pour l'issue que l'on connait… L'aventure continue pour la légende Messi à Doha. Avec des rêves plein la tête.

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Doha s'est mué en Buenos Aires

Le mythe argentin est plus que jamais vivant. Il suffit d'assister à une rencontre de l'Albiceleste en « live » pour s'en rendre compte. Avec à chaque fois le même effet. Des frissons, des émotions et surtout une soirée à vous faire perdre l'audition. Avec plus de 40.000 « hinchas » (supporters) présents au stade de Lusail, lieu où est prévue la finale de cette Coupe du monde le 18 décembre prochain, la fête fut grandiose vendredi soir. En face, le millier de supporters oranje n'a pas pesé bien lourd. À tous coups avec les Argentins, on est cueilli face à autant de passion, de bruit, de vacarme. Un bonheur simple, futile pour certains et viscéral pour d'autres. Vivement la demi-finale mardi prochain contre la Croatie. Dans les tribunes, on sait déjà qui sortira vainqueur.

Coups de griffe

Paredes est-il encore un joueur de foot ?

Entré à la 66e minute de jeu à la place de De Paul, Leandro Paredes s'est illustré de la pire des manières vendredi soir. Comme à son habitude seront-on tenté de dire au regard de ce que propose l'ancien milieu de terrain du Paris SG, désormais à la Juventus. À la 88e minute, l'international a perdu ses nerfs comme un enfant de 12 ans en tirant en direction du banc néerlandais après une grosse faute sifflée sur Aké. S'en est suivi un moment de tension extrême, avec des Oranje en colère et entrés sur la pelouse pour en découdre avec le fautif. Ce dernier récoltant un carton jaune logique.

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Pas de retrouvaille avec le Brésil pour un match mythique

Ce n'est pas trahir de secret qu'à l'observation de la partie de tableau du Brésil et de l'Argentine après la phase de poule, tous les suiveurs présents à Doha n'ont pensé qu'à une chose : la demi-finale possible entre Brésiliens et Argentins. Raté. La faute à des Croates courageux et valeureux après avoir mis fin aux rêves de la bande de Neymar (1-1, 4 tab à 2) quelques heures avant la qualification des Argentins. Pas d'affiche deux rêves mardi prochain au stade de Lusail entre les rivaux historiques d'Amérique du Sud. Ce sera Lionel Messi face à Luka Modric et un nouveau combat qui s'annonce âpre pour des Dalmates à ne surtout pas sous-estimer.